A-t-on encore besoin d’un téléphone fixe ?
La question d’un employé mobile-first pose évidemment une question préalable : que deviendrait alors le téléphone fixe ? A l’heure du tout cloudifié, le terminal fixe au coin du bureau est-il encore nécessaire ? Serait-on enfin prêts à couper le cordon (qui nous lie à notre bureau) ?
De manière générale, une personne travaillant sur ordinateur est en mesure de répondre sur un softphone (application de téléphonie cloud). Dès lors, elle peut se passer d'un téléphone au coin du bureau. Toutefois, il est évidemment impossible de dresser un constat unique, une réponse généralisée. Nombre de cas d’usages sont par exemple rattachés à une localisation (accueil, caisse, arrière-salle…). Pour autant, dans un nombre croissant d’entreprises, la fonction du téléphone fixe pourrait être suppléée par un softphone, économisant ainsi le coût d’un appareil.
De plus, avec un cadre du travail plus flexible et des employés de plus en plus mobiles, ce softphone peut être complété d’un abonnement mobile. Dès lors, une seconde question se pose : le numéro fixe est-il encore nécessaire ?
Un numéro mobile disponible sur smartphone et sur PC (via softphone) pourrait-il suffire ? Dans cette configuration, l’employeur fait aussi l’économie d’un abonnement fixe, en plus de celle d’un terminal fixe. Toutefois, les softphones n'ont pas forcément la même fiabilité que les "hardphones".
Convergence ou substitution ?
Il faut apporter une précision et dessiner une autre frontière. Il existe une réelle différence entre une convergence entre le fixe et le mobile (les appels sur le fixe sonnent aussi sur le mobile) et la pure et simple substitution du fixe par le mobile.
De nos jours, un usage mobile+softphone s’est imposé dans nombre de start-ups. C’est aussi le cas dans certaines entreprises de conseil, où le personnel est hautement mobile et n’a plus de poste de travail attitré. Néanmoins, rares sont ceux à avoir fusionné les 2 numéros, fixe et mobile. Ce schéma ne peut convenir à tous et, encore une fois, les profils d’utilisation varient et le constat est nuancé.
Mais vous, qu’en pensez-vous ? Le fixe va-t-il plonger dans le mobile ?